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La main ouverte, le blog de  l'accompagnement spirituel

Blog sur l'actualité de Jean-Yves , comment me contacter, prendre RDV etc

En 2012 apprenez à apprivoiser vos dragons!

Ce dimanche 22 janvier 2012, j’ai eu envie, comme ça, d’écrire un papier sur le symbole du dragon. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs…Sans doute, j’espérais mieux comprendre le monde d’aujourd’hui en travaillant le symbole du dragon. Le dragon symbolise en effet, pour les anciens la force brute, la bête chtonienne, tellurique, c'est-à-dire la bête cachait sous la terre. D’ailleurs, vivant les tremblement de terre, les volcans et autres sources souterraines, comme autant de frémissement d’une créature fantastique vivant sous terre, les premiers hommes, avaient planté tel un alignement sur l’échine de la bête des alignements de pierres levées.

Cette force de la terre,  qui surgit, pouvant donner la vie ou la mort, semblait mystérieuse, incontrôlable. Ressentant, comme les chevaux par exemple,   les énergies telluriques*, les premiers chamans avaient pour mission de comprendre cette force, puis de la canaliser. Comprendre, chevaucher  et capter  les voies (voix) telluriques permettaient aux hommes médecines d’apporter à l’humanité naissante, la force qui lui manquait pour survivre.

Au fil du temps, les forces terrestres, puissantes, brutales, en dehors des envies de l’Homme de tout contrôler,  furent symbolisé en un animal destructeur des espoirs de l’humanité. L’apogée de ce courant de pensée fut le moyen âge. Pour le chevalier occidental, vaincre le dragon, l'enchaîner, devint une épreuve initiatique, essentielle. Par là même, c’était une façon d’entrer dans la modernité, de se rendre maître des forces toutes puissantes de la nature. L’occident à commencer à se couper de la nature, à la « contrôler », la changer.

Le dragon devenait aussi l’emblème des forces du bas, du mal, des enfers, des forces du matérialisme, des plaisirs des sens. D’ailleurs les chevaliers, champions de la foi chrétienne, doivent être preux, c'est-à-dire, avoir du courage et un cœur pur car seule la pureté permet d'accéder au trésor. Mais ce Trésor n'est pas matériel, il est spirituel. C'est l'idéal chevaleresque, une liberté intérieure retrouvée, entretenue par le mode de vie du chevalier Indifférent aux biens matériels, il ne possède rien que son cheval et ses armes. Il s'est défait de toutes les possessions acquises grâce à ses victoires car elles sont comme des chaînes et l'empêchent d'être libre et preux…

Ces combats du bien contre le mal connurent leur apothéose avec le combat de St Michel contre le Dragon : le combat judéo-chrétien contre la tradition chamano-druidique, le combat de l’homme contre la nature, le combat de la modernité contre l’ancienne tradition, le combat de la lumière contre l’ombre, l’esprit sur la matière…

Certains ont même vu, dans le dragon, le gardien du Seuil, de l’accès à l’Absolu.

Pour atteindre le paradis  devons nous combattre et tuer ? Cette vision de la tradition occidentale d’aborder les difficultés individuelles ou collectives, dans une énergie guerrière est devenu la référence d’une grande partie de l’humanité en 2012. Le chevalier « tueur de dragons » est omniprésent dans les événements politiques, religieux, sociaux, économiques, culturels ou écologiques.  Nous retrouvons l’envie guerrière jusque dans le langage guerrier :    Nous luttons contre la maladie, le froid, la solitude, l’échec, pour vaincre, gagner, battre l’adversaire, nous combattons la pauvreté, la faim, les concurrents, etc...

Depuis Hercule et les grecs, nous devons « dominer » le monde extérieur et le monde intérieur. Pour gagner un combat, il est essentiel de repérer ses « ennemies », sinon le combat est impossible. L’ennemie devient donc obligatoirement notre « opposé », le diable, le mal. Cela nous permet de justifier la violence si utile pour vaincre l’ennemie. La violence faite à la nature, aux idées, aux Hommes, à soi même pour vaincre la maladie, devient dans le langage et l’énergie du combattant par exemple: Désherbant pour combattre les mauvaises herbes, croisade idéologique, guerre pour la paix, chimiothérapie etc. etc

Bien sûr, cela a parfois, souvent même eu un effet bénéfique pour l’humanité qui à vu son espérance de et sa qualité de vie augmenter.

Alors que j’écrivais ces quelques lignes, je me suis aperçu que 2012 serait l’année du dragon d’eau en Asie.

Si il existe, quel hasard…Je voulais justement, baptiser cet article : « que 2012 soit enfin l’année du dragon ».Mon idée, était de vous suggérer, de non plus combattre le dragon, mais d’en faire un allié, voir un ami.

Redevons ami avec la nature et ses forces souterraines. Apprivoisons nos désordres intérieurs, nos peurs, nos angoisses qui nous poussent à vouloir tout contrôler. Nos dragons, ceux que nous craignons, qui nous minent et par là même qui réduisent nos libertés intérieures et extérieures, nous pouvons, nous devons en faire des associés et plus des ennemies.

Les dragons qui gardent le seuil des libertés extérieurs, sont la consommation, la pollution, la guerre (même avec son voisin) etc.… Les apprivoiser, c’est une façon de ne plus être dans la peur. Apprivoiser sa consommation pour ne plus avoir peur de manquer, apprivoiser notre propre pollution en devenant un Eco logique, c’est-à-dire, être logique avec soi-même et la nature .Apprivoiser notre dragon de la guerre, en comprenant que la violence faite aux autres est toujours une violence faite contre soi, et que l’utilisation de la violence doit être faite avec parcimonie.

Nos dragons intérieurs comme le stress, l’obésité, la maladie, nos traumatismes, nos sentiments de haine de soi ou des autres, nos multiples dépendances (alimentation, alcool, tabac, travail, aspect physique...etc.), à force de les combattre, ils nous « engluent » progressivement dans une lutte épuisante qui consomme toute notre énergie et qui peut nous détruire.

 En me référant à Carl Jung je qualifié ces dragons,  d’ombre, ce côté caché de l’être humain susceptible d’apparaître dans les rêves ou d’être projeté sur les autres.  Nous luttons contre cette part d’ombre au nom d’un idéal, religieux, économique, politique, psychologique ou spirituel. Nous arrivons même à nous croire raisonnable de lutter contre ces ombres. Plus nous luttons, plus nous justifions cette lutte comme nécessaire, même et surtout notre combat, individuel ou collectif, mobilise toute notre énergie, celle qui n’est plus disponibles pour réaliser notre projet : vivre.

Pour Carl Jung, les dragons se renforcent, en périodes troublent, de transitions… En effet, pendant ces périodes nos peurs sont omni présentes, gonflent, prennent de la place. Aussi, nous les combattons, nous croyant par là même le héros de notre vie :

-          « la vie c’est dure, il faut lutter pour y arriver, il est courageux il a combattu la maladie jusqu’au bout, il lutte pour que sa famille garde le même niveau de vie, etc.

Plus nous luttons contre eux, plus ils gagnent en force.

Pour accéder au seuil et passer la porte, ne vaut il mieux pas nourrir le gardien et s’en faire un ami ?

Ne pouvons-nous pas faire de la terre et la nature une amie plus qu’une ennemie ? Devons-nous combattre pour gagner une vie que nous avons déjà ? Devons apprendre à nos enfants à entretenir le mythe du combat contre l’ennemie intérieur ou extérieur ?

Toute ma vie j’ai combattu, pour les autres (syndicalement), contres les autres (associativement), pour moi (pour mes idées), contre moi (mes émotions jugées négatives), et cela à t il changer le monde ou moi comme je l’ai cru ?

Je ne sais pas ! Ce que je sais par contre, c’est que je suis fatigué de souffrir. Tous les combattants souffrent, même s’ils sont victorieux. Et puis quand je tuais un dragon, un autres, ou plusieurs apparaissaient… A force de combattre, je croyais que la vie était un combat. Mais la vie n’est pas un combat. Il ne peut y avoir combat que si il y a défaite ou victoire. Dans la vie il n y a ni victoire, ni défaite, juste une continuité de moments présents que nous vivons en fonctions de ce que nous sommes.

Quand cela m’est devenu claire, pas obligatoirement facile, j’ai compris la phrase « tendre la joue ». Tendre la joue, c’est accueillir, c’est nourrir le dragon, son ennemi pour en faire un ami….En faisant cela, je prends peut-être des risques, mais après tout, la vie est un risque. Prendre un risque, c’est la vrai « maîtrise » .Accueillir ce qui vient à moi, car il s'agit d'accueillir de façon Juste, libre et dans l’amour**, c’est créer une nouvelle relation. En faisant cela, nous nous transformons individuellement et collectivement.

 Cette relation deviens une nouvelle forme de communion, de communication, de mettre en commun et  d’être comme Un : Un avec la nature, les autres, soi-même. Le dragon apprivoiser ne crée plus de division (par la peur), mais favorise notre entièreté. Etre entier c’est être en Paix…

Alors pour vivre en paix, loin de la fin du monde, nourrissons et faisons de  nos dragons nos amis en 2012. Soyons unis à la Force de la terre, unis à notre environnement, pleinement incarné dans notre humanité, complètement entier, enfin en paix avec nous même, présent à et dans la Vie.

* Les différents mouvements de matière se produisant à l’intérieur de la Terre, dont nous n’avons qu’une connaissance très partielle, produisent les ondes et courants telluriques. Par définition, les géobiologistes parlent d’ondes pour tout ce qui sort de la Terre et de courants pour ce qui reste à l’intérieur.

**  C’est en respectant cet ordre que l’on peut « accueillir »…je reviendrais ultérieurement sur ces 3 notions essentielles.

 

 

 

Des solutions existent pour Vivre librement et justement sa vie professionnelle et personnelle sans subir le stress ou la peur! Je peux vous guider à apprivoiser vos dragons intérieurs.

 

Comment? En pratiquant (il est important d'être accompagné par un professionnel) l'exercice suivant:

 

Première étape : trouver le dragon

Deuxième étape : donner forme au dragon et demander ce dont il a besoin

Troisième étape : Devenir le dragon

Quatrième étape : nourrir le dragon et en faire un l'allié



Cinquième étape: Se renforcer avec l'énergie de son allié

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C
voir mon blog(fermaton.over-blog.com)
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N
Cet article est vraiment très intéressant.<br /> Cependant, en qualité de journaliste, je me demande comment il est possible de publier un si bon papier truffé de fautes d'orthographe...<br /> D'où l'intérêt de faire relire ses écrits par d'autres paires d'yeux avant publication !
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A
<br /> <br /> bjr<br /> <br /> <br /> entiérement d'accord...cela fait 44 ans que cela dure. En bon hp  mes mains n arrivent pas à suivre. De plus j écris en one shot et je n ai personne pour relire...SI vous le souhaitez vous<br /> pouvez....j 'accueille! Bonne journée<br /> <br /> <br /> <br />