16 Février 2011
Informations obtenues grâce Xavier C (Hub viadéo: ECOBIOMEDECINE INTEGRATIVE ET SANTE SYSTEMIQUE ET INTEGRALE)
European Heart Journal
Une nouvelle étude de la Warwick Medical School menée sur près de 500.000 participants, publiée au 8 février dans le European Heart Journal montre que la privation prolongée de sommeil ou même
les troubles du sommeil peuvent avoir à long terme, des conséquences graves pour la santé et, en particulier, augmenter jusqu’à 48%, le risque de crises cardiaques et de troubles
cardiovasculaires souvent responsables de décès précoces.
Le Pr. Francesco Cappuccio de l'Université de Warwick explique: «Si vous dormez moins de six heures par nuit et avez un sommeil perturbé, vous avez 48% de risque supplémentaire de développer ou
de décéder de maladie cardiaque ainsi qu’un risque plus élevé de 15% de développer ou de mourir d'un AVC. "La conséquence de nuits blanches et de levers trop précoces est une bombe à retardement
pour notre santé».
Le Pr. Cappuccio et son co-auteur, le Dr Michelle Miller, de l'Université de Warwick, ont suivi, avec leur programme de recherche, plus de 470.000 participants, âgés de 7 à 25 ans, résidant dans
8 pays dont le Japon, les USA, Suède et Royaume-Uni. Les auteurs commentent : «Il y a une pression dans la société d'aujourd'hui pour répondre toujours plus rapidement. De trop nombreuses
personnes hypothèquent ainsi un temps de sommeil précieux et augmentent ainsi considérablement leur risque de souffrir d'un AVC ou de développer une maladie cardiovasculaire ».
Un manque de sommeil chronique produit des hormones et des composés chimiques dans le corps qui augmentent le risque cardiaque mais aussi d’autres risques, comme l'hypertension artérielle et le
cholestérol, le diabète et l'obésité".
Aller trop loin dans l'autre sens, en dormant trop longtemps a aussi ses risques : Plus de neuf heures de sommeil régulier peut aussi être un indicateur de la maladie, dont la maladie
cardio-vasculaire.
Avec un temps de sommeil de 7 heures par nuit, vous protégez votre santé future, vous réduisez votre risque de maladies chroniques Le lien est clair dans cette étude : « Un bon sommeil permet de
rester en bonne santé et vivre plus longtemps."
Source : European Heart Journal « Late nights can lead to higher risk of strokes and heart attacks », traduction, adaptation, mise en ligne Maurice Chevrier, Santé log, le 10 février 2011
ET EN PLUS ......
Le manque de SOMMEIL, facteur de risque avéré du cancer du côlon
American Cancer Society
Déjà associé à des risques plus élevés d'obésité, de maladies cardiaques, de diabète, et de décès, le manque de sommeil est désormais également facteur de risque de cancer du côlon, selon cette
étude importante et novatrice, publiée dans l’édition du 15 février de la revue Cancer éditée par l'American Cancer Society.
Des chercheurs de la Case Western Reserve University School of Medicine (Ohio), constatent ici que les personnes qui ont moins de 6 heures de sommeil régulier la nuit présentent une augmentation
de près de 50% du risque d'adénome colorectal par rapport aux personnes qui dorment au moins 7 heures par nuit. Les adénomes sont les précurseurs des tumeurs cancéreuses, et non traités, ils
peuvent devenir malins.
«Cette étude est la première à rapporter une association significative entre la durée de sommeil et le développement d’adénomes colorectaux", explique le Pr. Li Li, auteur principal de l'étude,
du Département de médecine familiale du Case Medical Center et professeur agrégé de médecine familiale, d’épidémiologie et de biostatistiques à la Case Western Reserve University School of
Medicine. "Un manque de sommeil peut maintenant être considéré comme un nouveau facteur de risque pour le développement du cancer du côlon."
1240 patients ont été interrogés par téléphone, sur la qualité et la durée de leur sommeil, avant de venir à l'hôpital pour des coloscopies. Sur les 1240 patients, 338 ont été diagnostiqués avec
adénomes colorectaux lors de leur coloscopie. Les patients présentant des adénomes signalent dormir moins de six heures en moyenne et l'association entre la quantité de sommeil et des adénomes
reste constate même après ajustement des antécédents familiaux et autres facteurs tels que le tabagisme, l’IMC…Cette association est plus flagrante chez les femmes comparativement aux hommes,
mais avec une différence statistiquement non significative.
Le Dr Li explique que l'ampleur de l'augmentation du risque en raison du manque de sommeil est comparable au risque génétique ou encore à une consommation excessive de viande rouge. Une durée de
sommeil trop courte est un danger de premier plan pour la santé publique et, pour le cancer colorectal, le sommeil doit être intégré aux conseils de prévention.
Du sommeil « en moins » peut signifier une production réduite de mélatonine, une hormone naturelle liée à réparation de l'ADN, ce qui peut expliquer le lien entre troubles du sommeil et
développement du cancer.
Source : Cancer via Eurekalert « Lack of sleep found to be a new risk factor for colon cancer », traduction, adaptaion, mise en ligne, Claire Tancrède, Santé log, le 16 février 2011
Bonne nuit à tous .... Faites de beaux rêves et prenez soin de vous …